Les agronomes du Nord-Kivu appelés à privilégier l’agroforesterie

Les climatologues de l’Institut supérieur pédagogique (ISP) de Beni au Nord-Kivu ont invité, la semaine dernière, les agronomes à privilégier l’agroforesterie. À l’occasion de la célébration de la journée mondiale du climat, ils estiment que cette pratique permet de prévenir les perturbations climatiques.   

Pour le climatologue Jacques Kasereka de l’ISP, cette politique doit surtout être appliquée par les agronomes qui la transmettront à la population pour planter les variétés d’arbres bien définies qui serviront à atténuer la montée des perturbations climatiques. 

« Avec l’extension démographique, il se fait que nous faisons des conquêtes des nouvelles terres, nos anciennes forêts sont de plus en plus conquises par l’homme pour des raisons vitales qui cherche à produire, malheureusement avec des techniques inappropriées, qui font qu’il épuise le sol à chaque décennie et entrevoir des nouvelles conquêtes des terres », a fait remarquer Jacques Kasereka. 

Pour lui, l’extension démographique est « un grand problème si bien qu’il faille, qu’au niveau local, essayer de renforcer les capacités des pratiquants de l’activité agricole, le respect des techniques culturales et au besoin entrevoir ce que nous appelons l’agroforesterie. » 

« Le temps que nous sommes en train de faire le champ, nous installons également les espèces ligneuses qui séquestrent les gaz qui sont à l’origine de toutes ces perturbations climatiques. Ça demande une politique, parce qu’arriver à maitriser l’agroforesterie demande aussi que les scientifiques du domaine agricole mettent en place des variétés des cultures vivrières qui s’adaptent plus au moins à un certain ombrage », a expliqué Jacques Kasereka.

Willy Bwiti  

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