Des centaines de maisons détruites par la pluie à Malemba Nkuku

Les pluies abondantes qui s’abattent sur le territoire de Malemba Nkulu dans la province du Haut-Lomami ont causé plusieurs dégâts. A en croire le grand chef Mulongo Bewula 1er, plus de cinq cents maisons ont été détruites, des routes coupées et des champs sont inondés dans sa chefferie. Les habitants vivent dans la précarité. Il redoute même la famine.

« Les dégâts de pluie sont énormes. Toutes les routes sont pratiquement impraticables. D’ici à Ngoya, ça fait une trentaine de kilométrés. Au moment où je vous parle, il y a plus ou moins une trentaine des camions qui sont embourbés. Nous sommes coupés du reste de la province », a déploré Mulongo Bewula 1er, ajoutant que dans son village ce sont « plus de cinq cents maisons qui sont tombées ».

Les victimes « vivotent qui chez un parent, qui chez un ami et ainsi de suite. C’est une situation catastrophique. Qu’est-ce que nous pouvons bien faire contre la pluie ? Il y a des plantations qui sont complètement inondées. Comme des champs sont détruits, il y aura une famine terrible ».

Sur la route Malemba Nkulu – Kamina, selon lui, la route est aussi très abîmée entre Malema et Bunga, « là où les Chinois sont intervenus parce que – je viens dernièrement de Kamina par-ci par-là – la route est coupée par les érosions ».

Les techniciens chinois lui ont confirmé « qu’ils sont en train de fabriquer les buses. Ils vont les mettre maintenant sur des endroits devenus impraticables ».

17 braconniers déposent leurs armes à la Tshopo

Dix-sept braconniers et leurs dépendants (4 femmes et 15 enfants), qui opéraient dans le parc de la Lomami dans le territoire d’Opala, ont déposé les armes et sont cantonnés au camp Lukusa à la rive gauche du fleuve Congo, dans la province de la Tshopo.

Ces braconniers ont également rendu deux armes de guerre, dix armes de chasse, quelques flèches empoisonnées et une lance.

Selon le directeur provincial de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Paulin Tshikaya, cette reddition aura un impact aussi bien sur le plan sécuritaire, de la conservation que des relations sociales.

Ces braconniers sont identifiés au camp Lukusa, a-t-il poursuivi. Certains pourraient intégrer l’armée, s’ils le désirent, tandis que d’autres seront réinsérés dans la vie civile avec l’appui du gouvernement provincial.

Roger Kabata

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