Journée internationale de la protection de la couche d’Ozone

La couche d’ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants. L’abandon progressif des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement aidé à protéger la couche d’ozone pour les générations actuelles et futures mais a également contribué aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques.

Cette année 2020, nous célébrons les 35 ans de la Convention de Vienne et 35 ans de protection mondiale de la couche d’ozone. La vie sur Terre ne serait pas possible sans la lumière du soleil. Mais l’énergie émanant du soleil serait trop importante pour que la vie sur Terre prospère sans la couche d’ozone. Cette couche stratosphérique protège la Terre de la plupart des rayons ultraviolets nocifs du soleil. La lumière du soleil rend la vie possible, mais la couche d’ozone rend la vie telle que nous la connaissons possible.

Ainsi, lorsque des scientifiques ont découvert, à la fin des années 1970, que l’humanité était en train de créer un trou dans ce bouclier protecteur, ils ont sonné l’alarme. Ce trou – causé par les gaz appauvrissant la couche d’ozone (SAO) utilisés dans les aérosols et les systèmes de refroidissement (tels que les réfrigérateurs et les climatiseurs) – menaçait d’augmenter les cas de cancer de la peau et de cataracte, et d’endommager les plantes, les cultures et les écosystèmes.

La riposte mondiale a été décisive. En 1985, les gouvernements ont adopté la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone. Dans le cadre du Protocole de Montréal de la Convention, les gouvernements, les scientifiques et les industriels ont collaboré pour éliminer 99 % de toutes les substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Grâce au Protocole de Montréal, la couche d’ozone est en voie de guérison et devrait revenir aux valeurs d’avant 1980 d’ici au milieu du siècle. À l’appui du protocole, l’Amendement de Kigali, qui est entré en vigueur en 2019, s’emploiera à réduire les hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre à fort potentiel de réchauffement climatique et préjudiciables à l’environnement.

La Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, qui a lieu le 16 septembre, célèbre cette réalisation. Cette Journée démontre que les décisions et nos actions collectives, guidées par la science, sont le seul moyen de résoudre les grandes crises mondiales. En cette année marquée par la pandémie de COVID-19, qui a entraîné de telles difficultés sociales et économiques, le message porté par ces accords sur la protection de l’ozone nous montre que travailler ensemble en harmonie et pour le bien collectif est plus important que jamais. Le thème de cette Journée , « L’ozone pour la vie », nous rappelle que non seulement l’ozone est crucial pour la vie sur Terre, mais que nous devons continuer à protéger la couche d’ozone pour les générations futures.

Roger kabata  

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