Tshisekedi appelle à la valorisation des forêts du Bassin du Congo

Intervenant au nom de la sous-région d’Afrique centrale au sommet écologique de New York de septembre dernier, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, qui prenait la parole pour la première fois à l’ONU, a démontré à suffisance le rôle combien capital que joue la forêt de la République démocratique du Congo.

Une forêt qui représente 47% de forêts du continent africain, et qui séquestre plus de 30% des émissions des gaz à effet de serre émis dans la planète et qui, de ce fait se positionne à ce jour comme une alternative non négligeable dans cette bataille contre les changements climatiques qui menacent la vie sur terre.

Bien que jouant un rôle crucial  dans la régularisation du climat, ces magnifiques forêts qui s’étendent sur 250 millions d’hectares, avec un stock de 70 milliards de tonnes de carbone, sont malheureusement encore largement méconnues.

En conséquence, tout en traduisant sa détermination à promouvoir la protection des forêts  bassin du Congo, considérées à ce jour comme une réponse efficace dans la lutte contre les changements climatiques, le Président Tshisekedi a invité ses paires à multiplier des efforts en vue de préserver notre belle planète des effets néfastes, au regard des solutions efficaces, durables et peu coûteuses offertes par la nature.

Un financement  disproportionnel au rôle qu’elles jouent

Le Président de la République démocratique du Congo a à cette même occasion déploré l’intervention inadéquate de la communauté internationale en faveur de son pays. Pour Félix Tshisekedi, il est incompréhensible que les forêts du Bassin du Congo qui sont les mieux conservées au monde ne captent que 1% des financements disponibles. « Il est impératif que toute l’architecture internationale en ce compris le FMI, intègre davantage  la donne environnementale dans son analyse de critère des défis macroéconomiques liées à ses interventions dans différents pays. Il nous faut faire plus, tous ensemble, gouvernement, organisations multilatérales, organisations non gouvernementales, et surtout le secteur privé ». C’est en ces termes qu’a plaidé le Président de la Rdc pour qui l’engagement de son gouvernement dans la protection du patrimoine naturel, ne peut se faire au détriment du développement du pays.

C’est pourquoi Tshisekedi a proposé que le soutien se réalise par des compensations financières sérieuses, des partenariats efficaces et le transfert des technologies afin de permettre d’œuvrer de manière durable et par une action renforcée pour l’atténuation, l’adaptation et la diminution de gaz à effet de serre à la base du réchauffement climatique de la planète.

Conscient du rôle majeur que joue la République démocratique du Congo dans la préservation de la des forêts et la régulation du climat mondial, Félix Tshisekedi a exprimé la détermination de son gouvernement de maintenir le dialogue avec ses principaux partenaires sur les questions environnementales, notamment ceux réunis dans le cadre de l’initiative pour les forêts de l’Afrique centrale.

Roger KABATA

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