Comprendre le fonctionnement de l’arbre pour mieux gérer les forêts

le chercheur Chadrack Kafuti

Dans leurs exposés sur la biologie du bois, les chercheurs-experts Chadrack Kafuti et Mélissa Rousseau ont expliqué à l’occasion d’une formation à Kisangani sur le thème « « pour un journalisme environnemental de qualité en Rdc », le fonctionnement de l’arbre pour mieux gérer les forêts.   

Selon eux, pour que les forêts tropicales continuent de prospérer pour les générations futures, les populations doivent au préalable comprendre le fonctionnement des arbres. Le chercheur Chadrack Kafuti se lance à l’étude d’Afrormosia (pericopsis elata), une espèce de bois tropical qui se trouve en Afrique Centrale.

Chadrack Kafuti a fait remarquer que la lutte du projet Forêts qui soutient sa recherche est que l’exploitation et le commerce d’Afrormosia ne compromettent pas sa survie dans l’ensemble de son aire de répartition naturelle. Les études sur la croissance des arbres sont liées au changement climatique, a-t-il renchéri. C’est une façon de donner aux forêts la capacité de se restaurer.    

Pour la petite histoire, l’espèce d’arbre appelé « Afrormosia » est apprécié à cause de sa durabilité, sa productivité, sa disponibilité, sa résistance ses belles couleurs et sa finition élégante. Elle a 60 cm de diamètre et 50 mètres de la hauteur. Avec l’espèce, « Afrormosia », on fabrique des bateaux, des meubles de qualité, des planches et autres.    

 Actuellement, Afrormosia se trouve que dans peu de pays et dans peu de forêts, rapporte notre source. Les experts craignent l’extinction d’Afrormosia sauf si son exploitation est réglementée et si sa régénération est assistée. C’est dans la réserve de la biosphère de Yangambi (RBY) où il existe encore une importante population d’Afrormosia.

Dans le contexte actuel du changement climatique, les chercheurs mènent des études pour soutenir la survie à long terme d’Afrormosia. Cette espèce d’arbre figure à l’Annexe II de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, ce qui signifie que son commerce international fait l’objet d’une surveillance étroite.      

Roger Kabata

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