L’Etat congolais appelé à protéger la Midema contre la farine provenant de l’Angola

Les rédacteurs du journal « Le Vertébré » ont mené une investigation dans la province du Kongo central pendant 20 jours sur la survie de la société Midema (Minoterie de Matadi) en Rdc, après le constat de l’entrée frauduleuse sur le territoire congolais, de la farine angolaise qui prend de plus en plus de l’ampleur sur le sol congolais.

Le résultat de cette investigation démontre que si l’Etat congolais ne protège pas la Midema contre l’entrée frauduleuse de la farine angolaise en Rdc, cette entreprise va fermer ses portes en République Démocratique du Congo.  La farine angolaise vient concurrencer la farine de la Midema qui contribue aux efforts du pays.  

Il sied de préciser que la Midema a perdu sensiblement ses clients qui préfèrent acheter la farine angolaise qui coûte selon eux, moins cher alors que c’est la Midema qui paye les taxes et impôts de l’Etat. En plus, la Midema absorbe le chômage en Rdc en embauchant des milliers des congolais d’autant plus que l’emploi est un secteur privilégié dans la politique actuelle du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.

On assiste actuellement à une concurrence déloyale en Rdc entre la farine de la Midema et celle qui provient de l’Angola et qui entre par les différentes frontières qui se trouvent le long de la province du Kongo central, partant de Muanda jusqu’à Kasangulu. La farine angolaise traverse de manière incontrôlée et frauduleuse la frontière et en quantité industrielle vers la Rdc en défaveur de la farine de la Midema, une entreprise qui s’acquitte de ses obligations civiques vis-à-vis de l’Etat congolais et qui donne du travail à la population congolaise.

Les observateurs avertis se posent des questions suivantes : l’Etat congolais ne peut-il pas empêché l’entrée frauduleuse de la farine angolaise sur son sol ? Avec la complicité de qui cette farine angolaise entre en Rdc ? Ne peut-elle (farine) pas être contrôlée en contrebande ? Où sont les services que l’Etat congolais a placé à la frontière (Dgda, police de frontière et économique, l’Occ et tant d’autres).

Un exemple frappant et malheureux est celui de la Bralima qui a fermé son usine de Boma. Parmi les causes, l’entrée frauduleuse de la boisson provenant de l’Angola telle que le Cuca et d’autres. Voulez-vous que la Midema ferme aussi son usine en Rdc ?  A qui cela va-t-il profiter ? A Muanda par exemple, la Midema ne vend presque plus ses gammes des produits à cause de cette situation qui décourage les entreprises nationales. Nous sommes tous appelés à soutenir les entreprises locales et nationales qui soutiennent l’économie de notre pays, la Rdc.

Quid de la qualité de la farine angolaise qui entre en Rdc ?

Il convient de signaler que la qualité de la farine angolaise qui entre en Rdc est très douteuse dans la mesure où on ignore même sa date de fabrication et d’expiration. Cette farine angolaise est transportée en Rdc dans des conditions insupportables.

Quoique de moindre qualité, les consommateurs congolais préfèrent acheter cette farine angolaise à cause de son coût qui est bas par rapport à celui de la farine de Midema. Mais à vrai dire, la différence du prix n’est pas énorme. Que les congolais consomment la farine de la Midema qui est de très bonne qualité, qui répond aux normes et à la santé de nos familles. 

Dernièrement, le gouvernement congolais par l’entremise du ministère du commerce extérieur, avait interdit l’importation de certains produits vers la Rdc mais sans impliqué la farine de la Midema.

Cette fois-ci, la farine de la Midema mérite aussi d’être protégée par l’Etat pour la survie de cette entreprise en Rdc, pour la santé des congolais et pour sa contribution à l’économie congolaise.  

Le Vertébré  

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