La FAO a organisé un atelier du lancement du projet ‘’Accès aux finances climatiques’’ en RDC

Soucieuse de contribuer aux efforts de la lutte contre les effets néfastes du changement climatique, la FAO a organisé le mois dernier, à l’hôtel Sultani de Gombe, un atelier relatif au lancement du projet « Accès aux finances climatiques ».

 Le Représentant résidant de cette agence du système des Nations Unies, M. Aristide Ongone Obame, a fait savoir que le projet dont il est question, est très important du fait qu’il va permettre de mettre en place, un système de suivi adéquat pour évaluer le flux de financement du fonds vert climat (fvc) en République Démocratique du Congo ; de développer la stratégie de financement climatique, de renforcer le dialogue sur l’accès aux finances climatiques du comité interministériel et de mettre en place une équipe stratégique nationale pour améliorer et partager les connaissances liées au financement climatique et mener une réflexion stratégique sur les investissements de la RFC en faveur du financement climatique.

Il poursuit que toutes ces activités donneront l’occasion à la Rdc, à développer un plan d’action pour mettre en œuvre et intensifier les interventions sur le financement de l’agriculture de résilience au changement climatique, tout en mettant l’accent sur les groupes vulnérables et les idées claires des projets bancales fonds vert climat (fvc).

« Voilà pourquoi les travaux de ce matin permettront de partager les informations sur le fond vert pour le climat, les possibilités d’accès aux finances qui aideraient les projets et programmes dans le domaine de l’agriculture durable et faible émission en carbone, le renforcement des capacités des acteurs importants dans l’accès au financement des activités de lutte contre l’insécurité alimentaire, des mécanismes et de financement pour acquérir les technologies et pratiques agricoles qui contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique », a précisé M. Aristide Ongone.

Tout compte fait, il a invité toutes les parties prenantes de parvenir à la maitrise de cette nouvelle approche, afin d’aider le pays de bénéficier des financements des fonds verts climat et promouvoir une agriculture durable résiliente et la lutte contre le changement climatique.

De son côté, le représentant du fonds vert du climat, Hans Djamba, a indiqué que la République Démocratique du Congo fait face à un défi important qui est la sécurité en alimentaire. D’où pour lui, la nécessité et l’importance de ce projet qui va beaucoup aider.

Peu avant de procéder à l’ouverture dudit atelier, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et développement durable, Benjamin Tohirambe a estimé que c’est une nécessité de faire en sorte que chaque action posée soit efficace et demande une volonté politique pour réduire les impacts du changement climatique.

A noter que la plupart des secteurs économiques de la République Démocratique du Congo sont très sensibles au climat. Entre autres, l’agriculture, le commence, l’hydroélectricité… En ce qui concerne particulièrement l’agriculture, qui constitue la principale source de revenus de plus au moins 90%, de la population congolaise, elle continue d’être alimentée presque exclusivement par les pluies. C’est la raison pour laquelle, toute modification des précipitations liées aux saisons pluvieuses plus courtes et la variabilité pendant la saison de pluies, entrainent la faible récolte.

Ce qui fait que toutes les populations qui dépendent de l’agriculture pluviale, seront extrêmement vulnérables. Et cette incertitude croissante menace sérieusement la sécurité alimentaire et le développement social des communautés pauvres et vulnérables.

Le Vertébré/RP

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