Journée mondiale de l’environnement : la pollution de l’air concerne 9 personnes sur 10

Pour l’année 2019, la journée mondiale de l’environnement est dédiée à la lutte contre la pollution de l’air, un fléau qui est devenu la première source de mortalité dans le monde. Le thème de cette année est « La pollution de l’air », devenue désormais un problème mondial majeur. 

A cette occasion, l’analyste environnementaliste Stéphane Kalunda a indiqué que C’est la Chine qui est premier pollueur mondial de l’atmosphère et qui a déterminé ce thème dans la mesure où la Chine est régulièrement confrontée à d’importants épisodes de pollution atmosphérique qui font littéralement étouffé ses habitants. Loin d’être passifs, les autorités chinoises multiplient les actions et investissements pour rendre les villes chinoises plus respirables, a ajouté cet expert environnementaliste.   

Stéphane Kalunda a fait savoir que la journée mondiale de l’environnement a été lancée en 1974. Cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier, a-t-il renchéri. La célébration de cette journée permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement, a précisé l’analyste Stéphane Kalunda.    

            Selon cet analyste environnementaliste, neuf personnes sur dix dans le monde sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux niveaux de sécurité de l’Organisation mondiale de la santé. « Le monde est confronté à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales », insiste Stéphane Kalunda : la pollution atmosphérique cause en moyenne chaque année la mort prématurée de 7 millions de personnes dans le monde et pas seulement dans les pays en voie de développement puisque 600 000 européens en meurent chaque année dont 48 000 Français, a dit Stéphane Kalunda, citant les Nations-Unies comme sa source. En France, plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique selon une étude de l’Unicef, a-t-il conclu.         

Le Vertébré

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