Adoption d’une feuille de route sur la mise en œuvre des recommandations de la CoP 14 des Nations- Unies sur la biodiversité

Les experts ayant participé du 26 au 27 Février 2019 à Kinshasa à l’atelier technique de restitution des travaux de la 14ème Session de la Conférence des Nations-Unies sur la Biodiversité (COP14) tenue en novembre dernier à Sharm-El Sheikh en Egypte ont adopté à Kinshasa une feuille de route de la mise en œuvre des recommandations et des décisions de ces assises au niveau national, indique cette feuille de route parvenue à la presse. 

Ils ont identifié certaines tâches clés susceptibles de contribuer à la réalisation de toutes celles qui ont été ciblées.

Il s’agit de recenser d’autres mesures de conservation efficaces par zone, de mener des études socio-économiques et foncières dans et en dehors des aires protégées et de transmettre des informations au WCMC/PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et de rédiger la note concept du projet sur la mise en œuvre du cadre national de biosécurité dans le cadre du Fonds mondial pour l’Environnement (FEM 7).

La feuille de route prévoit également de poursuivre l’initiative pour l’amélioration de la collaboration entre les points focaux des conventions relatives à la biodiversité, d’organiser le deuxième atelier de concertation des points focaux, et d’identifier les besoins en renforcement des capacités pour une gestion durable des ressources biologiques ainsi que les domaines prioritaires pour la coopération technique et scientifique.

Les participants ont suggéré de finaliser le processus de mise en place de la plateforme nationale du secteur de l’environnement et de poster sur le site du centre d’échange du Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA) toutes les informations nationales requises.

Ils ont aussi recommandé de désigner un animateur du centre d’échange sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation, d’organiser des formations pour le renforcement des capacités des agents de la direction de développement durable du ministère de l’Environnement sur les nouvelles thématiques (Biologie synthétique, séquençage numérique des ressources génétiques), d’élaborer le 4ème Rapport national sur la mise en œuvre du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologique et d’actualiser le projet de loi relative à la prévention des risques biotechnologiques ainsi que de mener un plaidoyer auprès de l’Assemblée Nationale pour son adoption.  

Jean-Grénard Banzouzi/Acp

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