Mbuji-Mayi : la contribution journalière de la femme rurale améliore la sécurité alimentaire

Le 15 octobre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la femme rurale. Au Kasaï-Oriental, plusieurs organisations non gouvernementales sont unanimes par rapport au rôle vital que joue la femme rurale dans la stabilité de la sécurité alimentaire et la promotion de l’économie de la province. 

Les femmes rurales sont agricultrices, pêcheuses, éleveuses et chefs d’entreprise. Elles sont impliquées dans la production des cultures et des soins du bétail. 

Une vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC).

Selon Marcelline Ntanga, membre de l’ONG ADF, à Mbuji- Mayi, pour mesurer le degré de cet apport de la femme rurale, il suffit de se rendre au péage du pont Lubilanji : sur dix véhicules qui passent à ce poste, sept transportent les produits des champs qui provenant des centres de production de Ngandajika et Luputa dans la province de la Lomami, vers les centres de consommation, qui est Mbuji-Mayi. 

Le Dr Odette Kanyeba, du centre d’appui à la division provinciale de la santé, affirme que cette contribution journalière de la femme rurale améliore la sécurité alimentaire de toute la communauté. Elle produit le maïs, le haricot et des légumes.  

Le coordonnateur du collège moderne, Martin Ntumba, souligne que bien que la femme rurale évolue dans l’économie informelle, elle est réellement celle qui apporte une contribution incommensurable à l’économie provinciale.  

Pour soutenir la femme rurale, plusieurs organisations non gouvernementales souhaitent que les gouvernements mettent en œuvre des lois et des politiques afin que les femmes rurales puissent bénéficier des financements afin qu’elles contribuent sérieusement à une croissance économique inclusive. 

Roger Kabata

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