Tshopo : la réserve biosphère de Yangambi pour la séquestration de carbone par l’action de protection, selon Brice Djiofack
C’est dans la « Réserve Biosphère de Yangambi (RBY) où se trouve l’espèce d’arbre appelé « Afrormosia » qui fait l’objet de recherche par les scientifiques.
Dans cette réserve, on trouve la faune et flore. Cette RBY est conservée pour protéger la biodiversité et servir à l’atténuation de la déforestation des écosystèmes naturels, cause principale du changement climatique et à la séquestration de carbone par l’action de protection, restauration, valorisation et gestion durable des ressources naturelles dans et autour de cette réserve, a expliqué Brice Djiofack, expert Junior au projet Forêts.
Dans cette réserve, le projet Forêts est en train de construire la tour à flux qui va quantifier ou étudier les échanges gazeux entre l’atmosphère et la forêt. C’est aussi pour connaitre la quantité moyenne d’oxygène rejeté par les arbres et la quantité de carbone absorbée par les arbres, a noté Brice Djiofack.
Il a expliqué que les dendromètres sont des appareils utilisés ou posés aux arbres « Afrormosia » et ont pour rôle, de calculer le taux de la reconstitution des arbres ou d’une espèce donnée. Il sert aussi à quantifier la croissance d’une espèce d‘arbre. Le dendromètre permet également de connaitre le diamètre minimum d’exploitation de l’arbre avant qu’il soit coupé.
L’Aménagement Durable des Forêts (ADF) est utile dans la reconstitution du stock d’espèces exploitables. Les forêts ou les blocs d’aménagement de la RBY a une superficie de 247 hectares. Elles servent à étudier les essences ou les espèces de valeur et à favoriser la régénération des espèces naturelles dont « Afrormosia ».
Selon Brice Djiofack, le plan d’Aménagement durable des forêts doit tenir compte de trois dimensions. Il s’agit de la dimension économique, sociale et environnementale.
Roger Kabata
