Organisation prochaine à Kisangani de la 1ère édition du concours Forêts pour le journalisme environnemental

Dans le cadre de la « semaine de la science 2019 », le projet Forêts organisera du 30 Avril au 04 Mai 2019 à Kisangani, dans la province de la Tshopo, la 1ère édition du concours Forêts pour le journalisme environnemental, selon un document reçu à la rédaction du journal « Le Vertébré ».

Les participants sélectionnés pour ce concours seront essentiellement les journalistes spécialisés dans les questions environnementales en République Démocratique du Congo (Rdc). Les journalistes ainsi sélectionnés auront l’opportunité de recevoir une formation auprès des experts scientifiques à l’Université de Kisangani.

 Au terme de cette formation, les journalistes devront produire un reportage approfondi sur un sujet choisi et les trois meilleurs journalistes seront récompensés par un prix, renseigne ce document.

Selon notre source, ce concours de reportage entre les journalistes spécialisés aura pour objectif, de promouvoir un journalisme de haut niveau sur les questions environnementales en République Démocratique du Congo. Hormis cette formation, une visite sur le terrain sera également organisée à l’intention des participants. Il convient également de préciser que le jury d’attribution du prix sera composé d’un scientifique du CIFOR, d’une journaliste et formatrice de renom international (Green Journalists Network) et d’un représentant de la délégation de l’Union Européenne (UE).

Signalons que tous les types des médias traditionnels seront représentés à ce futur concours de reportage. Il s’agit de la radio, la presse écrite et la télévision.

S’agissant des thèmes à développer lors de cette session de formation, trois sujets seront proposés aux journalistes participants, notamment « le bois énergie », « le bois d’œuvre » et la « gestion durable des forêts ».

Concernant le « bois énergie », on peut préciser qu’il est la principale source d’énergie domestique en Rdc. Mais, la filière est largement ignorée dans les politiques nationales sur la forêt, l’agriculture et l’énergie. Il n’existe pas de systèmes intersectoriels effectifs permettant d’atténuer l’actuelle surexploitation des ressources forestières et de promouvoir la production durable.

Quant au « bois d’œuvre », il sied de rappeler que la quantité de bois d’œuvre issue de l’exploitation artisanale en Rdc est estimée à 3,5 millions de m3, soit douze fois la production industrielle. Cette filière se réalise en grande partie de manière informelle par des non professionnels et approvisionne surtout le marché domestique. Il est difficile d’estimer l’impact écologique de cette exploitation, ajoute le document.

Au sujet de la « gestion durable des forêts », le document à notre disposition souligne que les forêts du bassin du Congo sont au cœur des enjeux internationaux sur le changement climatique et la conservation de la biodiversité. Elles jouent un rôle fondamental dans le système climatique continental, en stockant le carbone et en régulant les températures. Mais pour que les forêts puissent réaliser son potentiel pour le développement socio-économique de la Rdc, il est nécessaire de promouvoir un aménagement durable, sans compromettre leur productivité future et sans susciter des effets indésirables sur l’environnement. 

Un certificat de participation sera prévu pour chaque journaliste participant, conclu le document.

Roger Kabata

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