Gestion des forêts : la RDC bénéficie rarement des contreparties internationales pour la conservation de son patrimoine forestier.

La République démocratique du Congo (RDC) bénéficie très rarement ou presque pas des avantages financiers en contrepartie de sa politique de conservation des massifs forestiers et de l’exploitation forestière à impact réduit, estime, sous-couvert de l’anonymat, un gestionnaire forestier employé du ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD).

Ayant répondu à l’appel de la Convention Climat sur l’usage rationnel et durable de son patrimoine forestier, devant contribuer au maintien du climat et à la préservation de l’environnement mondial, la RDC devrait bénéficier de ces fonds pour soutenir son budget national relativement au financement et à la coordination des actions de préservation des forêts et de développement durable.

Ce soutien concerne aussi des réformes agricoles et la politique de l’énergie ainsi que la promotion des cultures vivrières durables en savane.

Parmi les activités forestières devant contribuer potentiellement à la réalisation des objectifs de la Convention Climat figurent, entre autres : la plantation à usage multiple et agroforesterie, le reboisement sur terrains dégradés, les boisements industriels, la valorisation énergétique du bois, la conservation des massifs forestiers, l’exploitation forestière à impact réduit et l’accroissement de l’efficacité de l’industrie de transformation du bois.

Un couvert forestier de 145 à 155 millions d’hectares

Les estimations du couvert forestier de la RDC varient entre 145 et 155 millions d’hectares.

Eu égard à cette étendue, la RDC à l’obligation internationale d’usage rationnel et durable de ce patrimoine parce qu’il doit contribuer au maintien du climat et à la préservation de l’environnement mondial.

Jean-Grénard Banzouzi   

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